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 T'as 2 Minutes?

Dounia Depoorter, cheffe de coeur

Emission Télévisée BX1

07 juillet 2022

Une chorale à vous laisser sans voix…

Écrit par Didier Deroissart - MUSICZINE Décembre 2019

C’est en 2015 que Benjamin Grandgeorge, ingénieur de formation,

alors âgé de 30 balais, fait son apparition dans le paysage musical francophone,

en gravant le futur tube « So Fine ». Ce single, véritable succès diffusé sur toutes

les ondes durant l’été 2016, est rapidement suivi par son premier elpee,

« So Logical ». À la clé : un D6Bels Music Award et une tournée de plus de 100

dates en Belgique suivie par une armée de fans.

Ce soir, le Versaillais se produit à la Ferme du Biéreau de Louvain-la-Neuve,

et il va bénéficier du concours d’une chorale de luxe : la Patshiva Cie.

Bonne nouvelle, le show est sold out.

Coline et Toitoine, c’est-à-dire Coline Debry (chant, guitare, ukulélé) et d’Antoine

Jorissen (synthés, machines) assurent le supporting act. Un duo que votre

serviteur avait découvert dans le cadre de la finale de l’Envol des Cités,

au Manège de Mons. Un couple fort sympathique qui propose une électro/pop

sautillante, rafraîchissante et dansante. Judicieusement intitulé, « Opéra » permet

à Céline d’afficher ses capacités vocales. Finalement, dans ce registre, elle

pourrait postuler au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. Tout au long d’« Alicia »,

dont le dernier clip affole les compteurs, Coline semble montée sur ressorts.

L’avenir de ce duo est franchement prometteur…  

 

Sur les planches, Grandgeorge est soutenu par son backing group ;

en l’occurrence le bassiste Nicolas L’Herbette, sa choriste (NDR : sa voix est

vraiment puissante !) Stefy Rica, le drummer Samuel Rafalowicz et le claviériste

Xavier Bouillon (Mister Cover, Lemon Straw, Antoine Hénaut). Benjamin se

consacre à la semi-acoustique et au chant. Et ce soir, la formation va bénéficier

de la participation de la Patshiva Cie, une chorale féminine constituée, ce soir,

de 9 vocalistes (Dounia Depoorter, Camille Lanet, Manuela de Tervarent, Dorothée

Dassy, Marie Caillou, Stéfanie van Leemput, Nelliyú Gutiérrez, Valeria Garre et

Amélie Dieudonné).

Chez les Tziganes, le Patshiv' est célébré lorsque plusieurs collectivités du même groupe ethnique se retrouvent lors d'escales de voyages. Ces fêtes propices à la musique et à la danse exaltent des amitiés durables, invitent au partage et la mémoire de la culture, des gens et de leur histoire (NDR : suivant le site web de la troupe)

Les pompiers sont prévenus car Benjamin avait annoncé qu’il allait mettre le feu dans la salle pour ce concert unique et le dernier de l’année. Benjamin et Rafi débarquent pieds nus. Le très beau « Fading Away » nous emmène au Mali. Souriant, comme toujours, Benjamin joint le geste à la parole et mime une petite dance africaine en utilisant ses mains comme un volatile qui prend son envol. Cette entrée en matière, talonnée par les percus et les claviers, est vraiment magique. Rafi pousse ses cordes vocales dans ses derniers retranchements tout au long de « Sunny Anyway ». On ne reconnaît pas immédiatement la chanson, mais bien les paroles. D’ailleurs l’auditoire chante le refrain en chœur, bien soutenu par la chorale. Faut dire que si les titres s’enchaînent, ils bénéficient ce soir de nouvelles versions, et très souvent elles sont dynamisées par des rythmes exotiques. Benjamin et ses musicos quittent la scène pour laisser le chantier libre à la Patshiva Cie qui se lance alors dans un exercice de polyphonie à vous laisser sans voix…

En rappel, on aura droit à 4 morceaux dont « Petit Dje», qui va transporter l’auditoire jusque la Nouvelle Orléans. Un concert exceptionnel sublimé par la conjugaison entre les voix de la chorale, de Benjamin et de Stefy…

Setlist : « Fading Away », « Sunny Anyway », « Easy Emotion », « Dancing », » Warmer », « Go For A Ride », « So Cold  », « Patshiva et Cie seule », « Men Should », « Intro+ Spondo », « Just In Time », « I’ll Be Traying» - Rappel 1 : « Another Day », « Losing You », « So Fine », « Petit Dje ». - Rappel 2 : « Sunny Anyway », « So Logical ».

(Organisation : Ferme du Biéreau et UBU Productions)

Informations supplémentaires : Band Name: GrandGeorge - Date: 2019-12-19 23:00:00 - Concert Place: Ferme du Biéreau - Concert City: Louvain-la-Neuve - Rating: 7

http://www.musiczine.net/fr/concerts/item/76811-une-chorale-a-vous-laisser-sans-voix.html?fbclid=IwAR03OBVpUrWkPYQXUxpZnnoE2nM_8n_sCtwni6p0zFMDat8sviL__34oRgM

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La constellation des anges de Patshiva à La Marlagne

Par Athane Adrahane - Posted on mai 28, 2013 - L'étincelle - Le Journal de bord d'Anomal Tribu

 

Le 5 avril 2013, au centre culturel la Marlagne à Wépion, avec le spectacle « Là où règne le chaos des anges » de Patshiva Cie, on assista enfin aux premiers battements d’ailes du printemps : floraison de voix, jaillissement de joie, éclosion de corps en fêtes, éruption de vocalises aux accents tendrement sauvages, rivières d’émotions profondes, bouffées d’amours solaires à même nos sens engourdis par les dernières glaces de l’hivers. Ce choeur d’une trentaine de personnes, à travers chants polyphoniques et danses traditionnelles, rituelles, contemporaines (Balkans, afro-cubains, haïtien, géorgiens, hongrois, maori, liturgie juive,…) dirigé par Dounia Depoorter et chorégraphié par Fatou Traoré, en alliant la diversité des souffles dans un battement commun parvint avec beauté et subtilité à basculer le tempo grisaillant du quotidien en un temps coloré de magie et de fête où purent, dans un espace consacré, se métamorphoser en toute liberté les coeurs et les âmes.

 

Parmi les multiples souffles que nous communiquent le voyage de ces anges à travers les âges, les peuples, les continents et les diverses épreuves de la vie que sont le deuil d’un être aimé, les séismes de l’amour, les naissances et les alliances de tout ordre (lune, petit soleil brûlant), l’importance de l’empathie, de la solidarité, des présences d’âmes bienveillantes lors des passages d’un monde à l’autre, sont de ceux qui nous aident à mieux respirer.

 

À voir rayonner les corps, l’art du chant tel qu’il est, ici, transmis, participe de cette (ré)conciliation des multiples régions affectives qu’abritent nos terres intérieures et d’une possible communion avec le sanctuaire des autres. Correspondances, convergences, échos, dissonances, écarts, fusions des gestuelles sonores forgent alors des accords inouïs où s’intensifient l’art d’exister.

 

Là devient visible une polyphonie des êtres où cohabite la complexité des différentes harmonies et où chaque singularité à son corps à dire. Et, ô comme ces grandes chevauchées de meutes ailées où respect, écoute, accompagnement des mutuels accouchements de soi font voyager dans des paysages d’une autre vastitude que ceux tristes et étriqués où se voient célébré la compétitivité et l’égoïsme. Il est donc ici un cri du coeur: oui, de ces chaudes et généreuses contrées, nous avons plus que jamais besoin!

 

Aussi, ici, semble s’inventer un autre sacré, où une attention est portée aux précieux mystères de ces savoirs des sens, aux multiples récits de vie qui traversent les langages du corps. Et si cela fait quelquefois danser dans tout les sens, se lève, aussi, une autre cohérence. De ce sacré, en effet, le chaos créateur ne se voit pas conjuré mais assumé, exploré par une chorégraphie et une mise en scène, qui, à la grâce d’une fête qui rend forces et puissances, fait de l’ itinerrance partagée, un souffle qui rassemble.

 

À la jonction des diverses cultures, du chaos et du cosmos, du ciel et de la terre, du visible et de l’invisible s’enfante ce touchant peuple de femmes tantôt fleurs, tantôt sauvages, tantôt tziganes, tantôt maoris, tantôt occidentales, tantôt fortes, tantôt fragiles, où chacune avec son histoire, son style, son rythme, sa voix, ses passions, ses racines, travaille à faire « terre » en belle santé.

 

Alors, à la faveur de ces vents qui colportent le chant des femmes d’un champ à l’autre, se produit un envol commun à même le coeur du spectateur invité à lui aussi rentré dans ce cercle aux frontières toujours mouvantes qui, de danses en notes, de folies en sagesses, de chagrins en rires, acte pour un foyer où il fait bon faire escale. De ce spectacle, on en ressort le sourire au coeur, la paix au ventre, gorgé de cet ineffable présent d’être en vie aux côtés d’autres vies, ivre du parfum de cette constellation d’ange à même de diffuser durablement un souffle essentiel dans nos gestes quotidiens.

 

 

 

Dounia Depoorter, zingend en dansend door het leven

door Karel Van der Auwera  © Brussel Deze Week - 08:05 - 29/05/2010 - Elsene

"Ik heb het geluk dat ik mijn brood kan verdienen met wat

ik het liefste doe. In die zin ben ik een zondagskind, ja.

Maar zonder een rotsvast geloof in je mogelijkheden kom je

er niet. Financieel is het niet altijd evident, en familiaal al evenmin."

Dounia Depoorter laaft haar artistieke ziel aan zang en dans.

Een ziel met de trekjes van een nomade. Die nomadetrekjes

hebben ongetwijfeld te maken met Dounia Depoorters jeugd.

Die was onconventioneel, net als haar voornaam.

"Ik ben geboren in Kinshasa. Mijn vader was

binnenhuisarchitect en kon goed overweg met het penseel,

moeder was actrice. De naam Dounia heeft mijn moeder op

de planken opgepikt - het Russisch theaterrepertoire -,

maar daar in Afrika heeft ze ook ontdekt dat het woord uit

het Arabisch komt en dat het ook in het Swahili 'de wereld'

betekent."

 

Nadat de kleine Dounia haar eerste stapjes had gezet in Kinshasa,

mocht ze een tijdje ronddrentelen in de hoofdstad van Gabon,

woonden de Depoorters ook nog in Griekenland en heel even weer in België. "Toen ik acht was, zijn we teruggekeerd naar Kinshasa. Daar zijn we gebleven tot ik veertien was. Kind zijn in Afrika voelde voor mij aan als een geschenk. De vrijheid om altijd buiten te kunnen zijn: onbetaalbaar. Korte schooldagen, 's middags paardrijden, sporten, lange wandelingen maken. Zoals het me uitkwam. Maar dat het voor zwarte kinderen allemaal anders lag, heb ik ook vrij snel ontdekt, zeker later toen ik me hier in Afrikaanse culturele kringen begon te bewegen. Het gaf me een heel andere blik op Congo, op het zwarte continent."

 

"Ik ben ondertussen al verschillende keren naar Afrika teruggekeerd, en één keer naar Congo. Het was burgeroorlog, ik moest er in een luxehotel optreden met een accordeonist om de komst van de beaujolais nouveau te vieren. Daar zijn de spreekwoordelijke twee man en een paardenkop op afgekomen, afijn, drie journalisten. Het paste bij de magnifieke absurditeit van het land. La folie, quoi! Ik heb toen ook gemerkt hoe de blik van de Congolezen tegenover de blanken was verhard."

 

"Ik kan onmogelijk de vinger blijvend aan de pols houden, maar toch weet ik dat er positieve initiatieven zijn. Zo heb ik een vriend, Gauthier Lisein, die er bezig is met Ibi Village, een project dat ecologie, cultuur en landbouw bij elkaar brengt. Het potentieel aan rijkdom is enorm en ik denk dat Congo, met respect voor de traditie, zichzelf in vrede kan opbouwen. En wij kunnen daarbij een handje toesteken."

 

Elisabethwedstrijd

Tegenwoordig woont Depoorter in hartje Matonge: het past perfect in het plaatje. "Inderdaad, al heb ik op veel plaatsen in Brussel gewoond, en zelfs buiten het gewest. Nu ik terug ben, sinds oktober vorig jaar, is het me duidelijk geworden dat deze buurt toch wel het best past bij wie ik ben. Noem het gerust thuiskomen."

 

Thuis in Brussel dus, thuis in België, maar het is ooit anders geweest. "Als tiener droomde ik er, net als de Afrikanen, van om in België te wonen.

De bus nemen, warm ingeduffeld in de sneeuw wandelen: in mijn verbeelding had het iets magisch. Maar het was hard ontwaken. Ik was gewend blootsvoets naar de klas te gaan, en plots moest ik me in een schooluniform wurmen. Omringd door tuttebellen voor wie tetteren over merkkleding de alfa en de omega was. Ik begreep er gewoon niets van, en daarom was ik het mikpunt van spot, beledigingen zelfs."

 

"Gelukkig bood de cultuur een uitweg; dat was een milieu dat me beter paste. Niet dat ik voorheen zo ongelukkig was, maar ik voelde me niet helemaal zoals

ik me wilde voelen. Op mijn vijftiende heb ik voor het eerst de Koningin Elisabethwedstrijd op tv gezien. Compleet overdonderd was ik: 'Dit wil ik doen!' Vervolgens heb ik lang klassieke zang gestudeerd, tekenlessen gevolgd aan de academie, maar ook de geneugten van het zingen in rockgroepjes ontdekt en mezelf bekwaamd in jazzzang aan het Conservatorium van Brussel."

 

"Veel dingen terzelfder tijd deed ik. Een heel mooie periode was die bij Les Frères Brozeur. Rock met accordeon, een beetje in de stijl van Les Négresses Vertes. In diezelfde periode zat ik ook bij Magic Land Théâtre, een schitterend gezelschap dat ondertussen zowat dertig jaar bestaat. Elke avond was het volle bak , maar momenteel hebben ze het een beetje moeilijk, bij gebrek aan subsidies. Past helemaal in het verhaal van de Franstalige culturele sector in België: een catastrofe, in tegenstelling tot de Nederlandstalige. Ik ken heel veel Franstalige artiesten die, met de kwaliteiten die ze hebben, veel verder zouden staan mochten ze Nederlandstalig geweest zijn."

 

Tristesse en vreugde

Acteerlessen, dansstages - Afrikaans, Afro-Cubaans - en, een coup de foudre , de ontdekking van de muziek van de Balkan. "Misschien wel omdat de ziel van de nomade daar heel sterk leeft: ik ben zelf een beetje ontworteld, nog altijd zoekend naar mijn identiteit. De manier waarop Balkanartiesten tristesse en vreugde mengen, de kracht waarmee ze zich uiten, de woelige geschiedenis die ze met zich meeslepen. Direct, emotioneel. Ronduit bedwelmend is het. En daarbovenop komt nog eens dat ze zich zowel in het Westen als in Azië voeden. In de Balkanlanden leeft het, bruist het; de mensen drukken zich uit zoals ze zijn. Wij Belgen, of West-Europeanen, hebben dat niet meer. Wij zijn ingedommeld."

 

"In 1999 ben ik met de groep Gadja begonnen. Het was muziek geïnspireerd op die van de Balkan, maar het grootste Balkanavontuur dat ik heb beleefd, was met La Paix, een crea­tie van de choreograaf Jean-François Duroure op muziek van Goran Bregovic. Een beetje als zangeres, vooral als danseres. Ongemeen interessant, in een internationaal gezelschap. Daarvoor heb ik hier alles laten vallen, bijna tweeënhalf jaar lang. Eerst drie maanden in de Balkan creëren, dan twee jaren toeren door Oost- en West- Europa. Met één grote les: je kunt vanhieruit nog zo open van geest zijn, zolang je niet meemaakt wat die mensen tijdens de oorlog hebben meegemaakt, kun je niet begrijpen wat er zich allemaal afspeelt."

 

"Ik heb me daar in een levende traditie gewenteld. Een zondagmiddag rond een meer. Links danste jong en oud op accordeonmuziek. Een beetje verder een rave party . En vlak bij die rave party nog een derde dimensie: een grot, met religieuze iconen, waar nogal wat fuivende jongeren een kaarsje gingen aansteken om vervolgens weer compleet uit de bol te gaan op het strand. Zoiets is pure magie, die je hier nooit zult vinden, omdat de meeste mensen maar half leven. De tirannie van de facturen, van het individualisme, het gebrek aan solidariteit."

 

Zangles

En zo rolt Dounia Depoorter van het ene avontuur in het andere. Ze is zangeres van de groep Rue Haute geweest, nu leidt ze al twee jaar het polyfonische koor Patshiva. Maar er is al die jaren ook één constante: zangles geven, nu al bijna zeventien jaar. De mens zijn eigen stem leren vinden. "Lukt het, dan ontdekt de leerling iets waarvan hij vooraf niet besefte dat het er was. Het geeft mij het weergaloze gevoel te hebben bijgedragen aan een wedergeboorte. Die gave - als je het zo kunt noemen - heb ik ontdekt toen ik aan een ernstige aandoening leed. De arts, een vrouw van om en bij de veertig, koos in plaats van een drastische behandeling met antibiotica voor onder meer acupunctuur en hypnose. Ze heeft me heel lang begeleid, en op een bepaald moment zei ze: 'Je zou zangles moeten geven.' Aanvankelijk was ik sceptisch - als zangeres stond ik in mijn kinderschoenen -, maar uiteindelijk stemde ik erin toe haar les te geven. Als proef. Na twee, drie maanden zoeken naar haar stem, mijn instinct volgend, kwam er plots, uit het niets, bij haar een jeugdtrauma opgeborreld. Een verdrongen jeugdtrauma. Enkel en alleen door haar stem te zoeken. Een revelatie voor haar, en voor mij. Mens, wat is dat machtig! Daarom ben ik het lesgeven al die jaren blijven doen, zo nodig in samenwerking met psychologen. Want het mag dan artistiek zijn, het raakt ook aan de intimiteit van de leerling."

door Karel Van der Auwera

 

 

Dounia Depoorter & Rue Haute  au Café Montmartre

Le Blog des Citiques de Concerts

 

 

Didier ,le patron du café Montmartre, place de la Petite Suisse à Ixelles , a décidé de fêter son anniversaire en musique. Il invite trois groupes dans son arrière bistrot, transformé en vraie salle de concert. Au niveau promotion de l'événement , ça reste artisanal: pas d'affiches,rien dans la presse... le bouche à oreilles et encore, tu ne sais pas à quelle heure débuteront les festivités. Faut dire que chez ces gens -là tout est gratos ...pas la pintje , y faut pas rêver! Donc pas de pleurnicheries car t'as raté 2 morceaux de RUE HAUTE , ayant démarré son set à 19h35'

RUE HAUTE C'est là , dans les Marolles , que naît Michel Kuyken (guitare acoustique). C'est ainsi ,en 2003 , qu'il a baptisé son nouveau projet de musique française /jazz manouche . Ce poussin brusseleir n'est pas un novice sur les scènes nationales: du blues, du rock ... Blue Valentine, Big Troble, Blanc Marié (3 CD's). En 1997 ce prof, auteur-compositeur se lance dans les musiques traditionnelles et le gypsy jazz (entraînant dans son sillage , un certain Laurent Bijnens, accordéoniste de son état) , et en 2003 naît : Rue Haute. Accordéon: Laurent Bijnens, j'ai appris la musette chez Jo Destré. Contrebasse: David Legley, uit Holland- Violon: Valentin Terechkov : musicien d'obédience classique , originaire de Minsk. Professeur de violon en Pologne et membre fondateur du trio 'Popular Classics' . Il a enregistré quelques albums avec 'The Absolut Orchestra' : un virtuose !

 

Mais Rue Haute ne serait rien sans Dounia Depoorter au chant et aux pas de danse sensuels . La belle chanteuse, comédienne et danseuse, née à Kinshasa , participe à l'aventure ubuesque 'Les Frères Brozeur' (elle devait les rejoindre en soirée, pour une performance au théâtre de Poche). Elle a fait partie de la troupe du Magic Land Théâtre, chante pour Gadja ou avec Gwenael Micault et tourne dans quelques films....et elle donne encore des cours de chants polyphoniques! Slaapt ze soms? J'ai raté 'Comme une prière' j'étais à la messe et je prends place pendant 'Un jour de chance' : j'ai du bol , ce truc vaut à la fois le coup d'oeil (Dounia a une plastique plus agréable que celle de Laurette Onkelinx) et musicalement c'est loin d'être con. 'Valse Misère' encore une composition originale (il y aura 2 reprises). Une valse musette lutécienne colorée. 'La bouteille' le café Montmartre porte bien son nom ce soir! 'Gilori' un violon tzigane dolent pour cette ode à une petite gitane vendant ses fleurs fanées au marché. Dounia nous gratifie d'une danse bohémienne suggestive et l'élément masculin bat des mains , pendant que la rom tournoie gracieusement. Valentin nous balance une radieuse finale au violon . Nous baignons dans l'univers d'Edith Piaf, Juliette Gréco , Koen De Cauter , Waso Quartet ou celui de Dani Klein (Vaya con Dios). 'Tombé du Ciel' : une ballade nostalgique 'Dans une gare' .... Quand vient le soir je tends les mains vers nulle part... Désespoir profond ! Toujours cette mélancolie qui sied à merveille à la belle. 'C'est à Paris' Un titre te faisant penser à Régine, mais Dounia est méchamment plus sexy et moins imbibée d'alcool. 'Les Chevaux de bois' tourne manège. Titre virevoltant,expressive la môme. Vous allez reconnaître ...'J'attendrai': une version manouche , coquine et magique. Silence religieux dans la salle, ce soir je fous ma version kitsch de Dalida dans mon sac poubelle brun. 3, 2, 1 start: lance David :'Une vie ensemble' : accordéon et violon allègres , choeur masculin mutin. Paris ,les années après-guerre: Marcel Cerdan va obtenir le titre mondial des poids moyens. Miss Piaf piaffe. A -t-il des cornes? 'Le chef de gare' belle intro du kuiken des Marolles. Quelques intonations Patricia Kaas , la vulgarité en moins et un violon obsédant. On doit terminer 'C'est la vie' , tu les voix les amants timides sous la tour Eiffel? Rappel : Piaf évidemment 'Padam' .. Cet air qui m'obsède jour et nuit Cet air n'est pas né d'aujourd'hui... Peut-être , mais l'immortalité , ça existe. De l'émotion , de la majesté , de la séduction. On est tous conquis! Nog eentje, pour les femmes mariées : 'La Mariée' un nouveau gypsy jazz enjoué. Ambiance Caf'Conc' ce soir. Rue Haute a sorti un Cd 10 titres. On recommande. (C4 / AMG benelux 2006).

 

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